Supprimer la réserve parlementaire.

La réserve parlementaire est une subvention inscrite en loi de finances et répartie entre les députés et les sénateurs. L’enveloppe globale s’élevait alors, pour l’ensemble du Parlement, à près de 144 millions d’euros. Les bénéficiaires peuvent consacrer leur subvention à deux types de dépenses : le financement de projets d’aménagement locaux, d’une part, le soutien à des associations, d’autre part.

  • Les élus nationaux selon un principe constitutionnel plus que séculaire ne sont pas élus pour défendre des intérêts locaux, mais pour déterminer les lois de la nation dans sa totalité. La réserve parlementaire représente une négation du principe constitutionnel en favorisant, même de manière modeste, l’intervention locale des députés. Au moment même où l’on remet en cause le cumul des mandats et son sens profond, le maintien de la réserve peut être considéré comme une incohérence dans la stratégie institutionnelle du pouvoir actuel.
  • Lutter contre toute tentation de clientélisme. On aura beau prendre toutes les mesures de « moralisation » du dispositif, le soupçon perdurera car de nombreux exemples, dans les décennies antérieures, l’ont parfaitement justifié.

Intermittents  du spectacle : le déficit

Supprimer le régime des intermittents du spectacle pour le fusionner avec celui des intérimaires : Cette fusion peut s'opérer de deux façons, soit supprimant définitivement le système en place en rattachant les intermittents du spectacle au régime des intérimaires ; soit en combinant progressivement un modèle hybride rattachant les nouveaux intermittents au régime des intérimaires tout en permettant aux « anciens » intermittents de conserver leur régime avantageux. L'alignement du régime des intermittents sur celui de l'interim entraînerait une économie de 320 millions d'euros par an (somme de l'actuel différentiel entre les deux régimes).

 Une  proposition de la Fondation iFRAP